Histoire et fondements du coaching

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Au travers cette rubrique Histoire et Fondements du Coaching, je vous propose de découvrir les éléments suivants :

1-      l’Ethymologie du vocable « coach »

2-      l’Histoire du coaching

3-      Les Fondements théoriques et conceptuels du coaching

4-      Les Différences entre coaching et psychothérapie

1)    Quelle est l’éthymologie du vocable coach ? : ce mot surprenant très en vogue actuellement paraît sortir de nulle part et pourtant…
Le terme coach vient du verbe anglais to coach qui signifie « entraîner » dans le domaine sportif ou « faire répéter un rôle » dans le domaine artistique. Il est issu éthymologiquement du français « coche » (lui-même dérivé d’un mot hongrois Kocsis, diligence) qui au Xvème siècle était une voiture de transport de voyageurs tirée par des chevaux et conduite par un « cocher ». Dans l’antiquité, le cocher au cours des batailles conduisait le char aux côté du prince. Leur rôle à chacun, tel parfois le coach, évoque bien celui du « guide » qui accompagne ses passagers d’un point à un autre en leur faisant franchir les obstacles.

2)    Quelle est l’Histoire du coaching, d’où vient-il?
–  Le contexte de l’émergence du coaching : l’apparition et l’expansion du coaching est lié à un contexte social économique, personnel et privé de plus en plus difficile car de plus en plus complexe, compétitif et fragilisé. L’ environnement économique actuel d’internationalisation, de restructuration et de nouvelles technologies fait qu’il nous est demandé en tant que salarié de l’entreprise, toute catégorie confondue, une palette élargie de comportements et de compétences (techniques, relationnelles et émotionnelles) ainsi qu’une grande fléxibilité et capacité d’adaptation au changement. Notre environnement personnel avec l’affaiblissement des repères traditionnels conjugué à une plus grande ouverture sur le monde et une précarisation accrue a pour autre effet de changer notre rapport au travail. En effet si nous lui attribuons souvent une place centrale, nous recherchons désormais un meilleur équilibre entre vie privée et professionnelle.

Dans ce contexte, le coaching est appelé :
–  au sein de l’entreprise  pour favoriser l’intégration, l’adaptation, la performance, l’évolution et le développement du potentiel de « l’Elément Humain » ressource créatrice de valeur et de différenciation avec ses concurrents.
–   à titre individuel pour les mêmes souhaits d’adaptation, de performance, de développement ou d’évolution mais également pour prendre le temps de se poser, réfléchir, se (re)trouver, se (re)connaître, s’orienter, prendre des décisions, équilibrer ses domaines de vie, communiquer plus facilement avec l’autre, vivre mieux ou plus sereinement, etc.

Le coaching, de sa naissance à nos jours :  et si nous faisions un peu d’Histoire ?
Pour les curieux et férus d’histoires et les curieux : le coaching est au départ sportif et peu souple. Il évolue, se transforme et avec l’apparition des mêmes enjeux de performance, il investit peu à peu l’entreprise sur des thématiques plutôt professionnelles. Puis, il se libère généreusement et s’ouvre aux particuliers sur des thématiques touchant cette fois la sphère aussi bien professionnelle, sociale que privée.

Et à  l’origine, de l’origine ? :
A l’origine du coaching, il y a Socrate, qui est pour beaucoup le père honorifique du caoching, et qui, au Vème siècle avant JC. enseignait la maïeutique ou « l’accouchement des esprits » (métaphore de sa méthode philosophique emprunté à sa mère sage-femme). Il avait pour objectif par le biais du questionnement d’aider l’individu à trouver le chemin de l’intelligence, de la connaissance de soi et de sa propre vérité.

Et ensuite ? :
A partir de là de nombreux philosophes, écrivains, maîtres à penser, éducateurs ou accompagnateurs ont pratiqué une certaine forme de coaching sans en connaître le mot.
A partir des années 50, le coaching gagne via les Etats-Unis le sens d’entraîneur dans l’univers du show-business puis dans l’univers sportif. Le coach prépare l’artiste ou le champion à développer ses performances avec un accompagnement associant corps (travail musculaire, technique et tactique) et esprit (travail sur la motivation, la gestion du stress et les émotions).
Dans les années 80, dans les pays anglo-saxons, il entre dans l’univers professionnel par les dirigeants ou cadres à très haut potentiel qui souhaitent bénéficier à l’instar des plus grands champions d’un coach pour continuer à améliorer leurs performances.
En France, son apparition date environ des années 1990 : ouverture de la 1ère école de coaching à Paris en 1988 et naissance de la 1ère institution interprofessionnelle en 1996. Le sens du mot « coach » a été véritablement découvert lors du rôle prépondérant tenu par A. Jacquet dans la victoire de la France lors de la coupe du monde en 1998.
Le coaching connaît depuis une progression rapide parmi toutes les strates de l’entreprise du dirigeant au middle management ainsi que les agents de maîtrise et tous les individus à titre particulier sur tous les domaines de la vie sociale, professionnelle et privée.

3)   Quels sont les fondements théoriques et conceptuels du coaching ? :
Le coaching n’a pas développé de modèle théorique propre. Il est au carrefour de la psychologie, de la sociologie et de la théorie des organisations. Il s’appuie principalement sur des sources psychothérapeutiques comme la psychanalyse, la psychologie humaniste (avec ses divers courants tels que la non directivité, la bioénergie, la Gestalt-thérapie, la Programmation Neuro-Linguistique ou « P.N.L », la psychologie existentielle, l’Analyse Transactionnelle ou « A.T », la communication non violente), les théories comportementales et cognitives, le courant constructiviste et l’approche systémique.

4)   Existe-t-il des différences entre un coaching et une psychothérapie ? :
Le coaching se différencie de la psychothérapie dans le sens où il n’a pas pour fonction de  toucher à la structure psychique de l’individu ou pour objet la guérison des grandes souffrances psychologiques et blessures d’enfance. Il vise sur une durée limitée un objectif professionnel ou personnel précis et privilégie donc le comment au pourquoi. Il se détourne de fait du passé, pour être davantage ancré dans le présent et tourné vers le futur.